Étaux - Vice - Vise - Schraubstock - Morsa - Tornillo - Svěrák - Skruvstäd | ||
Le petit étau ci-contre est un exemple d'étau non-parallèle. Il ressemble aux étaux sur pied de forgeron : comme pour ceux-ci, la partie mobile se déplace autour d'un axe bas.
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Dans les étaux parallèles le corps portant un des mors se déplace en translation : les mors restent parallèles entre eux. On trouve deux dispositions différentes. Nous sommes habitués aux modèles où la partie mobile vient vers soi. Les Allemands et les Suisses apprécient aussi ceux où le mors proche de soi est solidaire du socle et où c'est l'autre qui recule. |
lequel choisir ? |
discussions sur des forums forum "Usinages" : quel étau choisir forums US : Everything you need to know about bench vises |
mon avis - fuir comme la peste les étaux premier prix en fonte ordinaire (les fontes ductiles telle que la sphéroïdale sont au moins aussi valables que l'acier) et ceux, même en acier, de provenance douteuse (jeu, mouvement dur, usure prématurée, vis exposée aux limailles pour certains). - pour un gros étau, achetez un Sambre et Meuse à base tournante sur le Bon Coin - pour un étau de taille moyenne, prenez un 3 pouces Record chez Knighton - pour un tout petit étau, voyez le simili-Bergeon de CousinsUK.com Évidemment, si vous avez l'argent, ne vous refusez pas un Gressel ou le petit Bergeon. |
fabricants |
- à tout seigneur, tout honneur : Sambre et Meuse fabriquait des étaux de la meilleure qualité qui soit. Malheureusement la production a été arrêtée en 2009.
Voir les principales caractéristiques. Assez fréquents sur le Bon Coin - Dolex - Facom - Mejix/Peugeot Quelques revendeurs : - Outillage online |
- Gressel - Bergeon |
étau = vice - étau d'établi = bench vice
- Record (ou Irwin Record pour le début de gamme). Toute une gamme à voir chez Knighton Tool Supplies - ce distributeur : CousinsUK.com |
étau = Schraubstock - de bons mais pas de superlatifs :
- Matador Toutefois, de très bonne qualité, pour qui aime les étaux à bloc arrière reculant :
Leinen |
étau = morsa - la moisson est appréciable mais, hélas, pas de Ferrari de l'étau
- FZA - les "Kanca" par Sicutool Glisenti |
étau = svěrák
- York - ou chez ce distributeur anglais : Axminster |
étau = skruvstäd, skruvstycke - étau d'établi = bänkskruvstycke
- Bahco - voir sur Manomano les 130 et 166 mm à coulisse ronde vendus par SNA Europe - Bahco |
étau = tornillo - étau d'établi = tornillo de banco
- les Acesa |
étau = vise (et non pas vice comme en British English)
- Wilton - Ridgid C'est peut-être un peu loin pour faire ses courses, vu qu'on a du mal à les trouver par ici ... à moins d'en croiser un du temps des bases OTAN, c'est pas d'hier mais il y en a d'indestructibles, de diverses marques dont certaines disparues depuis longtemps. |
bien positionner son étau l'emplacement : au bord de l'établi bien sur, plutôt vers la droite si vous êtes droitier, pour déposer la pièce à travailler à gauche et la remettre commodément sur l'étau. Ménager 30 ou 40 cm à droite pour poser ses outils (inversement, si vous êtes gaucher, placer l'étau à gauche de l'établi). Veiller à faire déborder légèrement l'étau, de telle façon que le mors fixe soit un peu à l'extérieur du plan de travail, pour pouvoir serrer les pièces longues verticales. Ce n'est pas toujours facile avec une base tournante, une pièce en bois peut aider. Attention : si on fixe contre l'établi un étau à l'allemande à bloc reculant on est très vite limité pour serrer une pièce verticale d'une certaine épaisseur (d'où les supports déportés dont les Allemands et Suisses sont friands, qui font aussi base tournante et réglage en hauteur). réglage en hauteur : il faut laisser 5 ou 6 cm entre les mors de l'étau et l'avant bras plié, tenu à l'horizontale. Ceci pour limer confortablement une pièce dépassant légèrement les mors. Mais si la pièce en dépasse notablement, vous n'êtes pas à votre aise. La solution de luxe est d'avoir un étau sur un support réglable en hauteur, qui démarre donc de plus bas que le réglage de base. Ça n'est utile que pour l'ajustage fin et/ou le travail à rythme soutenu. |
mordaches Un étau ne s'utilise pas nu car les mors, même en acier doux, marqueraient les objets serrés. On couvre les mors avec des mordaches. Traditionnellement en plomb ou en cuivre mais difficiles à trouver aujourd'hui dans ces métaux (Dolex en fabrique). Celles qu'on vend en matière synthétique sont inégales, certaines pratiquement inutilisables car passant leur temps à se dérober quand on met en place la pièce à serrer. Il peut être utile d'avoir deux jeux de mordaches, un standard en plomb ou en cuivre et un en aluminium ou en matière synthétique portant des empreintes prismatiques ou cylindriques pour serrer les tubes carrés et/ou les tringles. |
à faire - nettoyer régulièrement la coulisse pour retirer les limailles. Dans un atelier bien tenu, chaque ajusteur a une brosse à manche en soies animales, accrochée de façon à ne pas gêner le travail. Pendant la journée, il dégage son étau autant que nécessaire et, le soir, le nettoie à fond ainsi que l'établi, avant de balayer son espace et de laisser une place nette. - passer un pain de paraffine sur les surfaces guidantes de la coulisse, selon l'utilisation. - selon l'utilisation, démonter l'étau et graisser la vis à la graisse rose. On retire au chiffon la graisse cambouisée (le cure-pipes est un luxe efficace) et on pousse du doigt la graisse propre dans les filets. Puis on fait un aller retour de la coulisse sur toute sa longueur et pour finir on reprend l'excédent de graisse qui s'est déposé sur l'écrou aux deux extrémités de la course effective. Il faut bien dire que ces conseils datent de l'époque où la production se faisait à la main, avec une utilisation intense des outils. Il était normal de paraffiner la coulisse une fois par semaine et de graisser la vis tous les six mois. Pour un amateur, c'est le séchage de la graisse qui va nécessiter son renouvellement, peut-être tous les cinq ans. Certains étaux (tels que les Dolex) ont un réglage du jeu de la coulisse. Il faut s'en occuper, sinon les mors prennent petit à petit un jeu latéral très désagréable au serrage. C'est facile de serrer les vis juste ce qu'il faut pour laisser un jeu fonctionnel et rendre insensible le déplacement des mors étau serré mais c'est difficile d'obtenir un jeu égal sur toute la longueur de coulissement. Je n'en parle pas plus car je n'en ai qu'une expérience limitée. |
à ne pas faire ne pas amplifier la force de serrage en faisant bras de levier avec un tube ou autre. La vis/écrou interne ne va pas supporter ce genre d'effort bien longtemps. Avec un étau bien fabriqué, vous aurez toujours assez de force pour serrer convenablement une pièce (ou alors, prenez des vitamines ou demandez à votre petite sœur). Si vous sentez le besoin d'une force supplémentaire, c'est que vous voulez écraser une pièce en exerçant un effort allant bien au-delà de ce que l'étau est conçu pour appliquer. Un tel travail devrait être fait à la presse hydraulique. Sur les offres d'étaux d'occasion, on voit pas mal de manivelles tordues, je vous laisse imaginer l'effet sur la vis et l'écrou : à fuir. nota : en bon français, la manivelle s'appelle "garrot" mais c'est un sens technique oublié |
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© D. Césari contact - mise à jour le 8 mars 2012 |